70 ans de Brigitte
Amis et famille te rejoignent au bout du monde pour te souhaiter le plus moderne des anniversaires !
vendredi, janvier 26, 2007
jeudi, janvier 25, 2007
lundi, janvier 22, 2007
samedi, janvier 20, 2007
mercredi, janvier 17, 2007
Hildegard et Ede


Pensées d’une septuagénaire ou le sel de la maturité:
J’ai constaté que tout est beaucoup plus éloigné qu’il y a quelques années. Le coin de la rue est deux fois plus loin et il y a même une montée que je n’avais pas remarquée auparavant.
Les escaliers sont plus hauts que dans les années dorées. Et les sacs provisions sont de plus en plus lourds.
Le jardin devient toujours plus grand et les mauvaises herbes plus envahissantes.
Par contre, les articulations se font toujours plus sentir.
Les ballades deviennent de plus en plus longues parce que je dois toujours attendre les autres.
Les livres et les journaux ont des caractères toujours plus petits mais celà n’a pas de sens de me faire la lecture puisque tous parlent si bas que je peux à peine les comprendre.
Les tissus pour les vêtements deviennent toujours plus ennuyeux. Je suis obligée d’aller jusqu`en Inde pour trouver quelque chose de présentable.
Même les gens autour de moi changent, ils sont beaucoup plus jeunes que nous l’étions à leur âge. Par ailleurs les gens de ma génération ont l’air tellement plus vieux que moi. J’ai rencontré récemment une ancienne camarade de classe, elle était tellement vieille qu’elle ne m’a pas reconnue. J’ai pensé avec pitié à cette pauvre amie en me coiffant les cheveux. Et en me regardant dans la glace.... décidément les miroirs ne sont plus ce qu’ils étaient….
Tant pis! Aussi longtemps que je peux raconter mes petites anecdotes et que j’ai un public, même si celui-ci ne m’écoute que d’une oreille…..
Essen, 17.01.2007
Hildegard et Ede
mardi, janvier 16, 2007
Suzan et Donald
Voici une photo de ma feu Belle-mère Bertha Schwartz à quatre-vingts-dix-huit ans qui était bonne amie de Brigitte. Anne-Marie
Chère Brigitte
Moi qui suis ton aînée de quelques mois, je t'ouvre la porte de nos 70 ans. On n’y est pas si mal surtout quand on a gardé un bon physique comme le tien, une santé qui te permet de voyager, une humeur dynamique, et une élégance toute féminine.
Chaque Noël, je pense à toi car en sortant mes petits santons, je te revois modelant si habilement, avec ton pouce si particulier, la petite Vierge de ma crèche, j'ai toujours pensé que tu étais très douée pour la Sculpture. Ces santons, nous les avions faits ensemble à Condé, au cours d'un séjour où tu as connu mon père, ma sœur aînée, mes frères et notre bonne Cécile qui te faisait un peu peur. Ta maman était une très bonne pédagogue, et elle savait proposer à ses enfants des activités artistiques - ce qui n'était pas du tout fréquent à notre époque après guerre. C'est au cours d'un séjour à Duisans que j'ai appris à «faire des plâtres», c'est à dire des sortes d'icônes en dur et en relief, peintes et vernies. Elles avaient l'allure de céramiques et on s'inspirait le plus souvent d'images de saints. Moi qui m'ennuyais souvent en vacances, j'ai donc découvert ces activités artistiques grâce à toi et à ta maman. A l'époque, dans une petite ville, on ne trouvait rien pour s'épanouir dans ces domaines.
Je me souviens avec délices de mes séjours à Duisans où j'ai découvert ce qu'était la campagne, le lait qu'on allait chercher ; ta maman avait l'amour des fleurs, des myosotis en particulier qui envahissait de bleu le petit jardin. C'est la première fois que je suis montée sur un cheval grâce à toi. Toutes ces images sont encore dans ma tête, la chambre de Duisans à trois lits où l'on bavardait jusqu'à l'aurore.
Brigitte, tu es donc un de mes meilleurs souvenirs d'enfance, une sorte de porte ouverte hors du quotidien et tu es entrée dans ma vie comme un bonheur nouveau et j'ai, pour toujours, envers toi, une immense gratitude. Nous nous sommes connues à Jeanne d'Arc d'Arras au cours de la classe de seconde où nous nous sommes trouvées côte à côte, au même pupitre. Tu étais externe et moi petite pensionnaire. Aussi, j'éprouve encore de la reconnaissance pour toi et ta famille : tes parents m'invitaient le Dimanche à midi et parfois même dès le samedi soir. Je m'échappais du pensionnat par un accord tacite et secret de la part de tout le monde.
Et quand tes parents sont allés à Rome pour leur anniversaire de mariage, j'ai été aussi de la fête, en voiture, entre les deux sœurs. Quel émerveillement ce grand voyage ! La découverte des plus grands musées, de la peinture italienne, le choc de la Vénus de Botticelli qui nous révélait le plus poétiquement qui pût être ce qu'était la Féminité, et puis la place St-Pierre, le pape à son balcon, sans oublier la fameuse cuisine italienne qui n'était pas encore courante en France, comme de nos jours.
A la faveur de cet anniversaire, je suis contente de te remercier de tout le bonheur que tu m'as apporté. Beaucoup de souvenirs heureux se rattachent à toi. Il n'en est aucun de triste.
Et pour couronner cela, nous sommes devenues - cela devait être écrit quelque part - car nous n'avons rien fait de calculé pour cela ! Bref, nous sommes maintenant les deux grands-mères de quatre magnifiques petits-enfants qui ont en eux un quart de chacun de nous. N'est-ce pas que le hasard peut être merveilleux ? Et tes enfants, je les aime un peu, beaucoup, comme si c'était les miens, en particulier Antoine qui est devenu mon beau-fils.
Buvons donc à ton anniversaire. Je te souhaite encore beaucoup d'années heureuses, je te remercie pour tout le bien que tu as pu faire autour de toi. Merci pour ta générosité.
lundi, janvier 15, 2007
Famille Tittman
Nicole de Fontaubert
Catherine et Jacques
Recto de la carte postale
Ah, quel regret de n'être russes, asiatiques, australiens, américains, pour t'ouvrir avec joie, ma trés chère soeur, la porte de notre datcha, pagode, hutte ou gratte ciel.... Mais nous ne sommes que de rustiques et heureux Guemapiens*. Cependant saches que notre porte est toujours grande ouverte et le jardin trés accueillant. 
Jacques et Catherine
*habitant de Guemappe. Petite comune du Pas de Calais. France
Nil


Pour ma super mamie qui aime voyager et qui ne pourra pas partager cet anniversaire de cette 70éme année avec sa famille bien aimée.
Je voudrais te dire tout ce que tu as fait pour moi est une grande preuve que tu aimes ta famille.
Grace a toi mamie je deviendrai peut-etre un jour le cuisinier de l'année.
Pour cela et pour plein d'autres choses,
je voudrais t'annoncer le jour de tes 70 ans:
"Mamie tu as toujours été là pour moi, pour nous, et c'est pour cela que je te nomme la mamie de l'année."
 
Chloé

dimanche, janvier 14, 2007
samedi, janvier 13, 2007
Olivia

Hadrien
 Bon anniversaire Mamie…Je te souhaite un joyeux anniversaire…
Plein de joie en compagnie de tes amis, nous pensons très fort à toi…
Quand je suis amené, au fil de conversations, à citer tes aventures, tes voyages, ta manière de vivre, les yeux des autres autour de moi toujours s’écarquillent, et leur bouche s’entrouvre…
Le silence se fait :
je dis « oui, elle a voyagé dans les campagnes chinoises, a été hébergée chez un vieux couple, a passé du temps avec eux, sans pourtant partager de langue commune… Ils ont pourtant communiqué et se sont appréciés »…
Je dis : « qu’elle peut lancer une fléchette sur une mappemonde et savoir que dans le pays pointé, une connaissance l’attend à bras ouverts…
Je dis qu’au cours de ces voyages, tu côtoies et fais la route, vis autour de jeunes d’horizons différents qui ont mon âge… et là, l’attention des auditeurs est palpable et leur curiosité interpellée… rêveurs, ils apprécient la réalité de telles rencontres intergénérationnelles qui nous semblent de plus en plus rares avec le temps qui passe : oui, il y a rencontre, il y a discussion, il a intérêt, il y a joie, il y a découverte, il y a humanité, il y a aventure…
Les avis sont unanimes : tu es une grand-mère surréaliste !!!... une personne comme on en rencontre peu dotée d’une soif de rencontres, de découvertes, de nouvelles connaissances et d’expériences qui semble insatiable : voilà un exemple de vie, un appétit vorace de découverte… Tels sont les attributs d’un héros, une grand-mère mythologique, dont le message de tolérance et d’enrichissement mutuel entre les hommes, s’il était suivi changerait bien des choses en ce monde…
A bientôt !!!!!!
Hadrien
Antoine et Véronique
Il y a… la grande amie du Nord et sa famille de quatre enfants dont ma mère parlait avec admiration et qui venait nous rendre visite lorsque j’étais enfant.
Il y a… la femme qui m’a ouvert sa maison et présenté son fils.
A travers ce fils, je vois celle qui l’a accompagné tout au long de son enfance pour le rendre homme.
Il y a… la femme qui a ouvert les bras et accueilli chaque petit enfant avec chaleur, en souriant, vacances après vacances, tissant des liens d’amour pour les rendre forts.
Il y a… la femme dont on aperçoit au loin les aventures et, à travers la pudeur de ses sentiments, nous fait espérer qu’elle soit heureuse.
Il y a pour nous… celle qui montre le chemin des femmes qui accordent leurs désirs avec leur vie. Celles courageuses dont nous sommes fières.
Affectueusement Ta belle-fille
Véronique
 Maman,
Voici ta déjà longue vie illustrée par 3 petits films ;
Tu y auras accès en cliquant ici : http://www.livevideo.com/delahousse 
Je t'embrasse
Antoine
Dan
Dear Brigitte (maman),
You are an inspiration!  You look at life right in the eye and don't flinch from it.  You have a rare gift for finding and re-telling a good story.  No opportunity is wasted, from the ridiculous to the sublime. 
When I was young and adrift, you shook me by the shoulders and helped to wake me up. You modeled a life which was energetic and full.  Thanks for having a hand in my life.
Your travel and adventures are legendary--my own travels seem timid by comparision.  I fully expect you to outlive me.  You cook, garden, and tell stories with the best in each category.  Your house is open and your heart is always reaching out.  I consider myself blessed to be in your circle. 
With love and wishes for a happy birthday,
Dan (ton fils americain)


						































